Vivre sa mort

Vivre sa mort

Un film de Manu Bonmariage – Belgique- 2014 – 75 min. – VOF

Au seuil de la mort, Philippe Rondeux et Manu de Coster s’engagent chacun à leur façon dans un combat pour une mort digne malgré les affres de la maladie. Ce qui effraie, ce n’est pas la mort, c’est mourir. Comment, où, avec qui, dans quelles condi­tions ? Comment s’en aller « en paix » ?
Autant de ques­tions auxquelles les deux prota­go­nistes cherchent et parfois trouvent des réponses, deux personnes qui deviennent acteurs de leur mort.

The farewell party (Fin de partie / Mita tova)

The Farewell Party (Fin de Partie / Mita Tova)

Un film de Sharon Maymon et Tal Granit – Allemagne/Israël- 2014- 90 min.

« Mita Tova » est le titre original du film israë­lien « The Farewell Party ».

A Jérusalem, dans une maison de retraite, vit un couple de septua­gé­naires dont le mari est féru d’inventions. Avec un petit groupe d’amis, il va créer une machine à eutha­na­sier pour soulager les souf­frances d’un cama­rade mourant.
Ces inven­teurs arti­sa­naux vont rapi­de­ment se retrouver face à un dilemme lorsque d’autres vien­dront demander leur aide.

Cette comédie israé­lienne sur l’euthanasie ose aborder un sujet tabou dans nombre de pays, où comme en Israël, c’est illégal. Cette …fin de partie est un subtil mélange d’émotion, de réflexion, d’amour aussi, sans oublier une bonne dose d’’humour digne d’un film de Woody Allen.

Prix du Public, Festival de Venise 2014 (Venice Days)

Floride

Floride

Un film de Philippe Le Guay – France – 2015 – 110 min.
avec Jean Rochefort et Sandrine Kiberlain

Nous voici plongés dans le quoti­dien et l’intimité d’un octo­gé­naire portant beau et à l’humour corrosif. Des quelques oublis vécus par le héros en début de film, nous allons assister à la lente érosion de sa person­na­lité, érosion qui entraî­nera une fragi­lité certaine. Au fil de l’histoire, sa fille Carole, devient un peu la mère de substitution…celle qui l’entoure et l’aime, bien qu’elle ne soit pas la fille préférée !

Cette histoire tendre et doulou­reuse à la fois, magis­tra­le­ment inter­prétée tant par les acteurs prin­ci­paux que par les seconds rôles, est un subtil mélange de moments lumi­neux et fugi­tifs et de touches plus…dures et émou­vantes quand cet homme crie, ou semble tota­le­ment en dehors de la réalité.

La maladie d’Alzheimer est ici traitée avec pudeur et amour, sans oublier une pointe d’humour qui évite tout pathos.

Ce film est tiré de la pièce de Florian Zeller "Le Père" 
qui a été récompensé de 3 Molières.