Voor zij die lijden

Voor zij die lijden (Wim Distelmans)

Ma mort m'appartient

2020 stond voor een groot deel in het teken van ‘het eutha­na­sie­proces’. Drie artsen moesten voor Assisen verschi­jnen op verden­king van de vergif­ti­ging van Tine Nys die op basis van een psychia­trische aandoe­ning om eutha­nasie gevraagd had. De dokters werden welis­waar vrij­ges­proken, maar toch bleef de samen­le­ving met veel vragen zitten. Hoe zit dat nu met die proce­dure ? En hoe bepaal je ‘ondraa­glijk en onge­nees­lijk psychisch lijden’? En gaan dokters nu schrik krijgen om een eutha­nasie uit te voeren ? En wat is precies de rol van de contro­le­rende commissie ? En moet het recht op eutha­nasie worden uitge­breid naar demen­te­renden ? En zijn pallia­tieve sedatie, thera­peu­tische hard­nek­ki­gheid of het stop­zetten van een behan­de­ling moreel wel meer verant­woord dan eutha­nasie ? En wat kan men precies aanvragen via een wils­verk­la­ring ? Dokter Wim Distelmans beant­woordt alle vragen die een antwoord verdienen, omdat niemand dat beter kan dan hij.

[Beschrijving van de uitgever]

Borgerhof & Lambrechts, 2020
978-946393-227
127 pages

Cagnotte Vincent Lambert

Cagnotte Vincent Lambert

ATTENTION : La cagnotte en faveur de Rachel sera clôturée dans les prochains jours. Pour ceux qui le souhaitent, il est donc toujours possible d'aider Rachel à assumer finan­ciè­re­ment les coûts des procé­dures judiciaires.

La média­ti­sa­tion de l'affaire Vincent Lambert illustre à quel point la violence symbo­lique peut brouiller un débat sociétal, impo­sant une vigi­lance accrue à ceux qui ont mission d'information et de conseil.

Récemment, nous avons été inter­rogés sur la meilleure façon d'aider Vincent Lambert et ceux qui soutiennent son choix de mourir dans la dignité, à savoir son épouse Rachel et le Comité 55.

Après véri­fi­ca­tions, nous pouvons vous confirmer que la cagnotte dont nous mettons le lien ci-dessous est dûment certi­fiée et que les sommes récol­tées servi­ront à :

  • Assumer le coût des diffé­rentes procé­dures (Tribunal Pénal, Tribunal Administratif, Tribunal de la Cour Européenne des Droits de l'Homme, Conseil d'Etat) et à payer les avocats de Rachel Lambert pour les procé­dures passées, présentes et, peut-être, futures.
  • Couvrir les frais de dépla­ce­ments et de séjour lorsque Rachel Lambert est amenée à se rendre dans les diffé­rents tribunaux.

Vous pouvez donc sans crainte y contri­buer par le bouton ci-dessous.

 

Vincent, parce que je l'aime, je le laisse partir

Vincent, parce que je l'aime, je le laisse partir

Rachel Lambert

Parce que je l'aime, je veux le laisser partir. Aujourd'hui, Vincent est prison­nier. Prisonnier de son corps, d'abord. Tétraplégique en état végé­tatif, mon mari vit aujourd'hui alité, les membres raides et immo­biles. Vincent ne peut pas s'exprimer, alors tout le monde parle pour lui.
Sur son lit d'hôpital, Vincent est pris en otage entre des injonc­tions contra­dic­toires. Les méde­cins ont estimé qu'il est temps d'interrompre son trai­te­ment, ses parents ont saisi la justice pour contrer cet avis.
Moi, je souhaite que cesse enfin ce main­tien en vie arti­fi­ciel. Je suis et je reste celle qu'il a choisie, c'est pour­quoi aujourd'hui je prends la parole. En accep­tant de le laisser partir, je lui sauve la vie.
Épouse de Vincent, victime d'un acci­dent de la route et en état végé­tatif depuis plusieurs années, Rachel Lambert livre un témoi­gnage boule­ver­sant qui s'inscrit au coeur du débat national.

Fayard
ISBN 978-2-213-68247-1
256 pages

L'adieu choisi

L'adieu choisi

Wim Distelmans

Acharnement théra­peu­tique, soins pallia­tifs et euthanasie

Chacun a été confronté à des morts inhu­maines. La pers­pec­tive d'une mort dans la douleur et sans dignité est effrayante pour le patient. Elle l'est aussi pour les proches. Sans compter le coût exor­bi­tant de soins de santé inutiles, d'un shop­ping médical déses­péré et du recours à des méde­cines alter­na­tives douteuses.

Pionnier des soins pallia­tifs, Wim Distelmans se bat depuis des années pour le droit à l'euthanasie. Il témoigne ici de la réalité humaine et médi­cale de la fin de vie et nous donne à lire une expé­rience profes­sion­nelle rare.

Ses entre­tiens avec Oscar Grosjean contri­bue­ront à mieux informer les patients et leurs proches afin que leur consen­te­ment soit mieux éclairé. En présen­tant la chro­nique d'une pratique dédiée à l'accompagnement, ils éclai­re­ront égale­ment les profes­sion­nels de la santé sur l'application des lois belges rela­tives à l'euthanasie, aux soins pallia­tifs et aux droits du patient. Car appro­prier sa fin de vie et sa mort ne sera possible qu'avec la compé­tence, l'empathie et le respect témoi­gnés par les inter­ve­nants tout au long de la maladie.

Ed : Couleur livres
ISBN : 978-2-87003-621-1
95 pages

Les voleurs de liberté

Les voleurs de liberté

Jean-Luc Romero

Vincent, Hervé, Maïa, Chantal, Rémy, Eluana, ces prénoms résonnent toujours dans le coeur des Français. Ils nous ont tous émus par leur sincé­rité et par la justesse de leurs cris et de leurs demandes d'être déli­vrés d'une vie devenue abso­lu­ment insup­por­table. N'étaient-ils pas les mieux placés – et les seuls – pour juger de l'utilité ou non de conti­nuer à vivre ? Et vous, comment voyez-vous votre fin de vie ? Il y a quelques mois, j'ai écrit sur un petit carnet noir la limite au-delà de laquelle je ne souhaite pas aller. J'ai écrit les outrages de la maladie que je ne tolé­rerai pas. J'en ai déjà telle­ment subi au point d'accepter les défor­ma­tions de mon corps et de mon visage que le sida et ses trai­te­ments m'ont infli­gées jour après jour depuis plus de vingt ans.

Je lis et relis chaque jour ces lignes pour m'assurer que la maladie ne m'a pas encore amené à ces limites que je juge into­lé­rables. Je me battrai sans relâche pour une loi répu­bli­caine, pour une loi qui assure enfin à chacun d'entre nous, en fin de vie, la liberté, l'égalité, la frater­nité. Les voleurs de liberté ne gagne­ront pas. Ils ne nous vole­ront pas notre dernière liberté ! Ils ne vous vole­ront pas votre dernière liberté !

Ed Florent Massot
ISBN 978-2-916-54638-4
235 pages