La dernière liberté

François de Closets

La méde­cine moderne nous fait vivre plus long­temps, elle doit aussi nous per­mettre de mourir plus digne­ment, de quitter ce monde pai­si­ble­ment et sans souf­france, de déter­mi­ner, si nous le sou­hai­tons, le moment et les condi­tions de notre mort.
Pourtant cette der­nière liberté n’est tou­jours pas recon­nue, et bien des vérités sur la façon dont nous finis­sons notre vie restent obs­ti­né­ment cachées.
Dans ce livre, François de Closets nous révèle d’abord que la mort volon­taire, inter­dite par la loi, est une pra­tique médi­cale cou­rante. Elle concerne au moins le tiers des décès en France. Actes illé­gaux, tou­jours clan­des­tins, effec­tués dans les pires condi­tions. 
Pour les méde­cins comme pour les patients. L’interdit a en outre créé la mort à deux vitesses. D’un côté, ceux qui dis­posent de rela­tions et béné­fi­cient, s’ils le dési­rent, d’une fin douce et médi­ca­li­sée.
De l’autre, les malades ordi­naires, soumis à l’arbitraire médical, qui se voient refuser l’ultime déli­vrance ou bien, au contraire, imposer la mort à leur insu. Que faire ?
La loi n’a pas à tran­cher le débat « pour ou contre l’euthanasie », car il s’agit d’un choix per­son­nel et qui doit le rester. Elle doit seule­ment per­mettre à chacun, ceux qui refusent l’euthanasie comme ceux qui la demandent, d’exercer sa der­nière liberté.
François de Closets s’appuie sur des témoi­gnages bou­le­ver­sants, des preuves irré­fu­tables, des vérités occul­tées pour appor­ter des réponses qui nous concernent tous. 

Ed Fayard 2001
ISBN 2-2136-1098-3
301 pages